Nouveaux protocoles de diagnostic pour les maladies neurologiques : ce que les professionnels de la santé devraient savoir

par admin4173

À l’instar des autres branches de la médecine, la neurologie est en constante évolution. Plusieurs avancées technologiques, en l’occurrence dans la mise en place de nouveaux protocoles de diagnostic des maladies neurologiques, en témoignent. De quelles avancées s’agit-il ? En quoi cela révolutionne la façon classique de diagnostiquer des professionnels de la santé ? Quel impact cela a sur la santé des patients ? Dans cet article, vous pourrez obtenir des réponses à chacune de ces questions. Décryptage ! 

Quelles sont les nouvelles technologies en neurologie ? 

Les dernières avancées en matière de diagnostic des maladies neurologiques se reflètent à travers l’introduction de technologies révolutionnaires. 

D’abord, l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), par exemple, est très utile aux professionnels de la santé. Avec l’imagerie haute résolution, elle permet de cartographier l’activité cérébrale en temps réel. Ainsi, ils obtiennent un aperçu des fonctions cérébrales altérées chez les patients. 

Ensuite, il y a les tests génétiques qui, en fonction de la pathologie en présence, peuvent permettre d’établir un diagnostic fiable. 

Enfin, il y a la tomographie par émission de positrons (TEP). Elle fournit des images détaillées du métabolisme cérébral et facilite ainsi la détection précoce de troubles neurologiques. Outre ces 3 protocoles révolutionnaires, il en existe d’autres qui font aussi leurs preuves. Néanmoins, il n’en sera pas question dans cet article. 

En quoi est-il avantageux de se reposer sur ces prouesses technologiques ?

Les nouvelles technologies permettent aux médecins d’avoir une précision millimétrée dans le diagnostic des maladies neurologiques. En les utilisant, ils peuvent identifier avec clarté les régions du cerveau qui présentent des anomalies afin de pouvoir les traiter. 

L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF) 

Ce test de diagnostic permet de mesurer tous les changements, même infimes, dans le flux sanguin d’une personne. Il lui suffit d’effectuer des tâches (parler, bouger) lors du scanner IRM. La capacité de cette technologie à suivre les changements dans le flux sanguin et les niveaux d’oxygène lui permet de mesurer parfaitement l’activité neuronale du cerveau. C’est ainsi qu’elle aide les professionnels de la santé à déterminer la partie du cerveau responsable de certaines facultés. Il s’agit de fonctions telles que la pensée, la vision, la parole, la sensation ou le mouvement. En conséquence, elle peut montrer les effets causés par un accident vasculaire, un trouble neurologique ou une maladie comme Alzheimer, par exemple.

Les tests génétiques (idéal pour les maladies héréditaires)

Aujourd’hui, les médecins utilisent une forme de séquençage génétique pour diagnostiquer plusieurs troubles d’ordre neurologiques. Il s’agit de pathologies comme la maladie de Huntington, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer, les ataxies spinocérébelleuses, etc. En même temps, les tests génétiques permettent d’établir des traitements personnalisés pour divers troubles, en l’occurrence l’autisme. Par ailleurs, ils sont précieux dans l’identification précise de causes de déficiences spécifiques.

La tomographie par émission de positrons (TEP)

La tomographie par émission de positons (TEP), quant à elle, permet d’inspecter le cerveau.et d’observer ce qui s’y passe en temps réel. Les médecins l’utilisent pour examiner le métabolisme cérébral, les altérations du flux sanguin régional et la liaison aux récepteurs de divers neurotransmetteurs. Grâce à cette technologie, il est possible de diagnostiquer divers troubles neurologiques. Par exemple, la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, etc. Bien qu’il soit efficace, ce protocole n’est pas utilisé dans toutes les cliniques. La raison est simple : il coûte une fortune. 

Toutes ces méthodes sont extrêmement rapides et fiables. Grâce à ces nouvelles technologies, les patients peuvent avoir accès à des traitements plus rapides et plus précis. Elles apportent donc de l’espoir à ces derniers. Cela aide aussi les professionnels de la santé à minimiser les risques d’erreurs de diagnostic. 

Quelques études de cas illustrant l’efficacité des nouveaux protocoles 

Pour réaliser l’apport des nouveaux protocoles de diagnostic, il faut se baser sur des cas concrets qui démontrent leur efficacité. Mais avant, il convient tout de même de faire un point sur les anciens protocoles. 

Protocoles de diagnostic de maladies neurologiques : les insuffisances de l’ancienne méthode

Si aujourd’hui, il existe de nouveaux protocoles, c’est parce que les anciennes façons de diagnostiquer ont montré leurs failles. En effet, la méthode classique suggère de se baser sur des symptômes visibles et sur l’électroencéphalographie (EEG) basique pour identifier les maladies dont souffrent les patients. 

Malheureusement, cela a conduit à plusieurs erreurs de diagnostic se traduisant par un faible taux de patients satisfaits. À l’opposé, les nouvelles techniques offrent une vision beaucoup plus approfondie et objective du cerveau. 

Elles combinent les images cérébrales à des EEG avancées pour améliorer la précision des diagnostics. 

L’efficacité des nouvelles technologies : cap sur des exemples concrets. 

Grâce à l’utilisation des nouvelles méthodes d’IRM spécifiques, les médecins ont pu identifier des lésions nerveuses précoces. Pourtant, elles n’étaient pas détectables avec les anciens protocoles. Cela leur a permis d’initier un traitement plus approprié pour le patient. Celui-ci lui permet de voir sa maladie être ralentie dans sa progression et sa vie s’améliorer.

S’agissant des tests génétiques, ils viennent confirmer la limitation des techniques classiques. En fait, cette méthode existe depuis longtemps, mais elle ne permettait pas d’identifier le gène spécifique responsable d’une maladie. Le résultat était souvent le même : l’incapacité des médecins à établir une conclusion précise quant à la présence ou non d’un trouble particulier. Avec les récentes innovations, les professionnels de la santé peuvent parvenir grâce à des tests génétiques à tirer beaucoup de conclusions. Cette méthode leur permet d’identifier, sur la base d’un génome, la source d’une maladie neurologique. Les tests génétiques permettent aussi d’identifier le trouble en présence ainsi que le traitement approprié pour réduire sa portée. 

Pour un patient atteint d’épilepsie réfractaire aux traitements, les nouveaux protocoles ont encore été utiles. Ils ont permis de cartographier avec précision les régions cérébrales responsables des crises. Suite à cela, une intervention chirurgicale ciblée a été opérée et a permis de réduire considérablement la fréquence des crises. 

Ces études de cas démontrent l’efficacité indéniable des nouveaux protocoles de diagnostic dans le traitement des maladies neurologiques. Elles mettent en lumière l’importance de ces avancées pour les patients et les professionnels de la santé. 

En définitive, les nouveaux protocoles de diagnostic pour les maladies neurologiques représentent un progrès significatif dans le domaine médical. En plus d’offrir des opportunités de traitement plus précises pour les patients atteints de maladies neurologiques, elles apportent un gracieux coup de main aux professionnels de la santé. 

Références 

  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK593674/ 
  2. https://www.uptodate.com/contents/whats-new-in-neurology#H142888
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3002549/

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